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La Boîte de June
Titre : La Boîtes de JuneAuteure : Déborah GalopinEditeur : Sens contraireNombre de pages : 304 pagesPrix : 12,50€ (papier)Résumé :
Lorsque June, jeune fille énigmatique et rêveuse, couche sur papier ce qui lui emplit le cœur et l'esprit, elle enveloppe ses mots d'émotions pour livrer des textes poignants. Personne torturée et constamment en quête d'elle-même, elle dévoile ses maux et ses sentiments les plus intimes à travers son journal, y mêlant amour, amitié, solitude, mal-être intérieur. La boîte de June est le récit quotidien d'une jeune fille qui pourrait bien se cacher au fond de tous, elle évoque les souffrances de l'adolescence et les réflexions sur l'essence même de la vie. Perdue parmi l'encre de ses mots, elle n'aspire qu'à une chose : être en paix et en harmonie avec son âme.
Mon avis :
Depuis ma lecture de « La boîte de June » il s'est passé quelques jours. Avant d'écrire ma chronique, je voulais me poser un peu, et j'ai voulu voir l'avis d'autre personne car j'étais devant un soucis : j'aime tellement « La boîte de June » que je ne lui trouve aucun défaut. Je vais donc parler un peu de ce que les autres lecteurs n'ont pas aimé et dire pourquoi moi ça ne m'a pas choqué, ni rebuté.
A la base, j'ai connu ce livre par l'appel à chronique de Déborah, je n'ai malheureusement pas été retenu, mais son livre avait tellement retenu mon attention que je voulais absolument me le procurer. C'est pourquoi je le lui ai commander, de plus, les personnes qui le pré-commandaient le livre avait en cadeau une dédicace de l'auteur ET de l'illustratrice du livre. Un très beau cadeau n'est-ce pas ?
Imaginez-donc, l'effet que j'ai eu quand j'ai reçu le livre dédicacé mais en plus en apprenant que l'illustratrice est une amie ? J'étais aux anges ! Surtout que vous admettrez que la couverture est sublime (et je ne dis pas ça uniquement parce que c'est une amie. Quand je trouve quelque chose moche je suis la première à le dire quitte à vexer les gens !)
BREF, je pars un peu hors sujet. Donc, lors de ma réception du livre, j'étais toute contente mais je ne l'ai pas commencer immédiatement. J'avais le sentiment que ce n'était pas le « bon moment » pour le lire, et cet instant est arrivé très vite : lors d'un départ en train pour aller voir mes parents. Durant tout le trajet je n'ai pas lâcher le livre, sauf pour savoir ou j'étais arrivé (et combien de temps il me restait à lire). Je voulais absolument en lire le plus possible. Comme pour m'absorber de chaque mot, de chaque phrase. A plusieurs moments je me suis retrouvé les yeux brouiller par les larmes, le cœur palpitant, les émotions prêtent à éclaté. Je n'arrivai pas à y croire : la quasi-totalité de ce qui était écrit était ce que je ressentais lorsque j'étais à l'école. J'avais vraiment l'impression que June et moi ne faisions qu'une. De plus, comme les scènes se déroulent en Bretagne et que j'y vit, j'arrivais très aisément à me repérer physiquement.
Puis j'ai fais une petite pause dans ma lecture, et je l'ai repris moins d'une semaine plus tard à la plage ou j'ai lu d'une traite le reste du roman. En refermant le livre, je ne savais pas encore très bien ce que je ressentais, ce n'était ni du soulagement d'être arrivé à la fin, ni de la peine qu'il n'y en avait pas plus. J'étais juste sur le cul. J'avais du mal à réaliser : je l'avais finit. Et depuis, je ne peu m'empêcher de faire des comparaisons avec June, certains moments de ma vie sont les même, certains doutes, certaines dispute.
J'en viens maintenant à ce que j'ai pu lire sur le net, ce qui a un peu « déranger ». Dans la plupart des chroniques que j'ai pu lire, j'ai remarqué que le fait que June se sente bien avec son cher et tendre et qu'elle « cherche » à aller voir ailleurs dérange. Cependant, je ne l'ai pas vue comme ça. Elle ne cherchait pas à voir si l'herbe était plus verte ailleurs, ce n'était pas de l'adultère propre. Elle s'est retrouvé entre deux feu. Entre deux hommes qu'elle aimait et qu'elle ne voulait pas perdre. Et c'est ce qui malheureusement s'est produit. La raison pour laquelle ça ne m'a pas choqué, c'est parce que j'ai vécu presque la même chose. Lorsque j'étais avec mon ex, je suis tombé amoureuse d'un autre, mais je l'aimais toujours. Contrairement à June, je n'ai pas proposer d'adultère, mais ma relation avec mon ex s'est finit et je suis partie avec mon homme. Je n'ai jamais regretté cette décision.
Ensuite, il y a le fait que ce soir le journal d'une adolescente, que justement on se retrouve « trop » dedans et que lorsqu'on a eu des moments difficiles on n'a pas envie de retourné dedans. Je comprends, personnellement, ce n'est pas que j'ai eu « ma dose » mais j'étais ému de savoir que je n'étais pas seule à penser ça, à ressentir ça. Je me suis dis « et si on s'était connu aurait-on été amie ? Aurais-je eu un moment ou j'aurais été son Alice? »
BREF, tout ça pour dire que j'ai été extrêmement touché par ce livre, ces déboires d'adolescente qui on été les siens, les miens et celui de tant d'autres. Je me rend compte maintenant, que j'ai un poid en moins sur les épaules. Savoir que je n'étais pas seule à ressentir ça, à me poser toutes ses questions, à me sentir mal comme ça. Et maintenant, on avance.
Avant de terminé cette chronique, je voudrais remercier Déborah, pour nous avoir dévoilé cette part d'elle. Lorsque j'ai compris que June et Déborah ne faisais qu'une, j'en ai pleurer. Maintenant encore j'en ai le cœur qui se serre et les larmes me monte aux yeux. Alors Déborah, merci d'avoir partager tout ça avec moi, avec nous tous lecteurs et lectrices.
Par la même occasion, je ne peux m'empêcher de faire un clin d'oeil à toutes ses personnes qui font partie de mon passé, à celles qui sont resté dans mon présent et à celles qui resteront dans mon futur. Je pense que je n'ai pas besoin de cité de nom car tout le monde se reconnaîtra !Les autres avis :
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Commentaires
Je ne suis pas sûre que l'histoire puisse me toucher autant qu'à toi mais dans tous les cas ce roman pourrait être intéressant à lire :)