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Synopsis

 
Depuis près de vingt ans, Jonas Burkel photographie toujours la même femme ; seul le prénom change. Mais plus que les brunes longilignes au regard perdu, il semble que son vrai grand amour soit ses habitudes : ses disques de piano jazz, ses errances dans Paris... et ces corps féminins dociles et invariables.
 
La fille qu'il découvre dans un train de banlieue, accrochée à un roman d'Oscar Wilde, semble la candidate idéale pour prolonger la série : il oublie immédiatement son précédent modèle, imagine déjà sa nouvelle conquête devant son objectif, dans des rues sombres, sous la pluie, sous ses draps... 
 
L'idée qu'une femme puisse refuser son petit jeu sentimental ne lui traverse même pas l'esprit. Mais comment pourrait-il deviner que, tout comme lui, la lectrice du train n'accepte aucune règle sinon celles qu'elle invente ? Et que tous ceux qui l'approchent doivent s'y plier ; jusqu'à y jouer leur vie. 
 

Mon avis

 
Je remercie le forum « Have a Break, Have a Book » et l'auteur Sébastien Fritsch pour ce merveilleux partenariat.
 
Jonas Burkel est un homme de quarante-deux ans. Durant toute sa vie, il n'a fait que passer d'une femme à l'autre mais toute ayant leur physique en commune : de grandes et belles brunes longilignes. Ils les rencontrent pour la plupart dans des moments difficiles de leurs vies, devient leur photographe, leur amant et quand il passe à la suivante, il devient le salaud.
Dans le train qui le ramène d'un week-end (suppose-t-on après la lecture du livre) chez sa famille à Meaux, il repère celle qui pourrait-être la prochaine sur sa liste, mais tout ne tourne pas comme il le souhaite. Et c'est alors que l'amour frappe à sa porte.
 
Nous avons dans ce livre plusieurs personnages important. Jonas, le salaud, l'amant, l'homme à femme bref le photographe, celui qui aime son quotidien bien ranger : disques de piano jazz, lucky strike et whisky. Je comprend ces femmes qui l'ont aimé... Malgré son côté salaud, je suis un peu tomber amoureuse de lui, de ses habitudes. Peut-être que chez chacun se cache un Jonas. L'auteur nous fait entrer dans sa vie lorsqu'il rencontre « La lectrice du train » cette jeune femme qui plus tard s'appellera « Nathalie » (et malgré tout je persiste à penser que ce nom n'est pas le sien), il nous entraîne dans son amour destructeur... à moins que ça ne soit dans sa folie car oui l'amour qu'il ressent n'est pas une folie hallucinatoire ? Ceux qui auront lu le livre comprendront mieux mes dires. J'ai été complètement obsédé par ce livre jusqu'à la dernière page, jusqu'à la dernière ligne, jusqu'au dernier mot, jusqu'au point final. J'en suis ressortie complètement déboussolée. Jonas est-il la victime du complot de cette fille au portrait de Dorian Gray ? Ou est-il la victime d'une folie dont il aurait oublier les actes ? C'est en parlant avec Livresse que j'ai pu mettre un mot sur cette pensée : « Shutter Island » pour ceux qui connaisse le film et ont lu le livre, vous ferez le lien très vite.. Pour les autres : sauter sur le livre, sauter sur le film et laisser vous emporter. Merci à toi Livresse d'avoir mis un titre sur mes impressions.
 
Dans les autre personnages, il y a Nathalie, mais je n'aime pas l'appeler comme ça, pour moi elle est « la lectrice du train », pour moi elle n'a pas de nom. Tout au long du livre, elle passe de la femme fatale à la gamine fragile, comme si elle n'était pas seule en elle-même.
Il y a aussi Margot, la folle, l'illuminé, l'amoureuse passionnée. Voilà quatre ans qu'elle épie les moindre faits et gestes de Jonas. Quatre ans à essayer de le persuader qu'elle est la femme qu'il lui faut. Quatre ans qu'elle le harcèle mais aussi qu'elle l'aime.
Puis Emmanuelle, la « dernière en date ». Elle est naïve, mais cette crédulité m'a ému et touchée, j'ai eu de la peine pour elle et j'ai pleurer pour elle.
 
 
Durant tout le récit, j'ai été happé par l'histoire. Obsédé par chaque instant, je n'avais qu'une envie : prendre le livre et continuer ma lecture. Quand je devais m'arrêter c'était un déchirement : je l'avoue, l'auteur à commencer à me séduire avec « Se retenir aux brindilles » et à fait s'effondrer toute barrière avec « Derrière toute chose exquise ». Il peut ainsi me compter parmi les personnes qui suivront fidèlement sont avancer et ses prochains récit : car je suis tombé amoureuse de sa plume. Il a un style unique, quasiment hypnotique : comment lâcher un livre qui nous obsède au point qu'on cogite dessus la nuit ? On se force, on s'arrache.
 
 
Je ressors de ce livre en me disant que chaque ligne a été un moment de plaisir. Malgré la teinte bleu noir et la cruauté, je n'ai pu m'empêcher de voir de la beauté partout. Derrière même la mort se cachait quelque chose d'exquis.
Le titre est parfait, le seul petit défaut que je trouve à ce livre est sa couverture : même si elle lui sied merveille, elle ne m'a pas séduite au contraire, elle m'a fait me sentir sur mes gardes. Après tout, maintenant nous avons un petit aperçu de ce qu'il peut y avoir « Derrière toute chose exquise ».

 Avis des ami(e)s

 
Synopsis

 
Cécile, une mère de famille divorcée, se souvient de sa rencontre avec Vincent, jeune homme vivant en marge de la société, qui se produisit durant un été caniculaire. Les espoirs suscités par cet étrange individu débouchèrent sur une relation tumultueuse. Au fil des pages, c'est toute la vie sentimentale de Cécile qui se déroule, le long poème d'une existence oscillant entre joies et drames, jusqu'au moment où elle trouvera la paix dans l'amour et en elle-même.

Mon avis

Je remercie le forum « Have a Break, Have a Book » et les éditions Artalys qui m'ont permit de découvrir ce livre qui m'a bouleversé.
 
Cécile est une mère de famille divorcée, qui par le passage d'une rue pour aller aux impôts, se souvient de son histoire avec Vincent. De fil en aiguille, nous nous retrouvons dans son intimité, les moments d'amour, de détresse, d'espoir et faux espoir que Cécile vit. Son existence balance entre joies et drames, au final elle n'espère plus et comprend qu'elle est la seule à pouvoir construire son propre bonheur. Mais au cours des pages, on ne voit pas que la relation entre ces deux-là, mais aussi les coups dur de la vie de Cécile, la mort de son père, son premier amour, son divorce et les quelques autres hommes qu'elle a connu.
 
Les deux personnages centraux de l'histoire sont Cécile et Vincent. La première est une femme divorcée mais en bon terme avec son ex mari, malgré des moments de faiblesse, je trouve qu'il s'agit d'une femme forte. Après tout qui n'a pas eu dans sa vie des instants ou on choisit la mauvaise option ? C'est ce qu'il s'est passé ici pour notre héroïne, elle a malheureusement jouer de malchance sur cet amour.
Vincent est un jeune homme que je n'ai vraiment pas aimé pour deux raisons : tout d'abord parce qu'il a manipuler Cécile et abuser de son incrédulité et sa naïveté et aussi parce que j'ai connu quelqu'un comme lui donc j'ai été doublement touché. Je sais combien, dans ce genre d'histoire, on laisse des plumes. J'ai eu a de très nombreux moments eu le cœur qui se serrait face à ce que ressentait Cécile. J'avais mal pour elle, et après avoir fermer le livre, je garde mauvaise rancœur envers Vincent.
 
 
Contre toute attente de ma part, l'auteure à réussi m'emmener au cœur du livre, en plein de le cœur de Cécile. Elle a une écriture fluide qui fait que ce livre se lit très rapidement mais qui en même-temps arrive à nous faire vivre un tas d'émotion contradictoire : amour et colère, plaisir et douleur.
 
Nous avons ici un livre vraiment très bien écrit mais si vous espérer une fin heureuse comme dans les contes de fée, passé votre chemin. Ici pas de « et ils vécurent heureux » mais plutôt un « et j'ai continué à vivre » . Une belle leçon de vie qui nous permet de se dire qu'on peut avancer la tête haute et se méfier de tout, surtout de l'amour. J'en termine ici en vous disant qu'il faut toujours écouter cette petite voix qui actionne la sonnette d'alarme et qu'on peut appeler Jiminy Cricket. Le plus souvent ce n'est pas que notre conscience mais aussi la voix de la raison.

 
Synopsis

 
8 femmes, 8 âges, 8 histoires. En reconnaîtrez-vous l'une d'elles?
 

Mon avis

 
Je remercie le forum « Have a Break Have a Book » et l'auteur CKSCHMITT pour ce partenariat.
Chaque histoire est une période de vie où chaque femme peut s'identifier. Amoureuse, mariée, malade. Un petit mélange de tout ce qu'on peut vivre dans une vie. J'ai été particulièrement touché par la nouvelle « Place Gambetta ». La femme qui est représenté est atteinte d'une maladie, qui je pense est la maladie d'alzheimer, étant donné que ma grand-mère a été atteinte de cela, je n'ai pu qu'être touché, et savoir ce qu'elle avait éprouvé.
De même que pour « L'inéluctable » où je me suis retrouvé dans l'indifférence du couple, dans l'espoir que l'autre nous voit comme on est, dans le quotidien qui finit par faire souffrir.
Une autre qui m'a à la fois choqué et attendrit c'est « Confidences à un psy », je ne m'attendais pas du tout à ce genre de confidences, sur le moment j'ai été très surprise, j'ai failli penser que ce personnage était fou... puis j'ai réfléchit, et je me suis dis que n'importe qui pouvait partir à la dérive et faire des choses qui ne lui ressemblent pas ou qui sont irréversibles.
Le recueil se termine sur un poème, où tout comme dans chaque nouvelle, tous le monde peut s'y reconnaître. Il est doux et frais, plein de nostalgie qui nous enveloppe dans son châle. Il est construit en 5 strophes de 4 vers, sauf le derniers qui est de 5 vers. Un peu de poésie pour mettre fin à un recueil très touchant, c'est surprenant mais en même temps c'est quelque chose qui m'a marqué de manière très positivement.

Je conseille ce livre à tout le monde, car il est vraiment très beau. L'écriture est toute simple, il n'y a pas de prise de tête, les mots et les phrases sont fluides et donc chacune des nouvelles se list très facilement.
Pour conclure, je dirais que j'ai été très surprise, je pense que je m'attendais à quelque chose de plus lent, de plus long, de moins bien et je sors donc de cette lecture avec un tourbillon de sentiment qui ont fait palpiter mon petit cœur.

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Part 2

Part 3